Certains maîtres préfèrent dégriffer leur chats pour éviter des dégradations
de leur intérieur, le chat ayant besoin de se faire les griffes régulièrement
pour diverses raisons. Cette opération, l’onyxectomie, se fait sous anesthésie
générale et consiste en l’ablation totale de la griffe et l’amputation de la
troisième phalange sur laquelle celle-ci est insérée. Elle n’est recommandée
que pour les chats vivant exclusivement à l’intérieur et se fait le plus
souvent seulement sur les pattes antérieures.
Cette opération présente des inconvénients importants pour l’animal qui ne
peut plus se servir de ses griffes pour se défendre ou fuir un danger dans
certaines circonstances, puisqu’il est incapable de grimper sur un arbre par
exemple. Il est donc beaucoup plus vulnérable. Nombreux considèrent cette
opération comme cruelle et inhumaine et la plupart des associations de défense
des animaux la condamnent, car l’animal dégriffé devra marcher sur des moignons
pour le reste de sa vie.
L’ablation des griffes est couramment pratiquée aux États-Unis et au Canada.
En effet, la législation permet à un propriétaire de refuser de louer un bien
immobilier à des personnes possédant des animaux, arguant que ces derniers
peuvent être la cause de dégâts. La seule alternative pour les chats consiste
donc à les faire dégriffer. Cette opération est en revanche interdite dans un
certain nombre de pays dont la France, notamment ceux qui ont ratifié la convention
européenne pour la protection des animaux de compagnie.
Les maladies propres au chat sont courantes chez les individus vivant à
l’extérieur. Le risque qu’ils les contractent peut être minimisé de manière
très importante en procédant à leur vaccination, à leur stérilisation et en
restreignant leurs accès à l’extérieur.
Il est recommandé que le chat soit également vacciné contre le typhus (panleucopénie),
le coryza (viroses respiratoires) et la leucose et qu’il ait été régulièrement
vermifugé depuis l’âge de 3-4 semaines.
Jusqu’en 2001, on pensait que les chats avaient été domestiqués par les Égyptiens
pendant l’Antiquité, mais la découverte des restes d’un chat aux côtés de ceux
d’un humain dans une sépulture à Chypre repousse le début de cette relation au VIIe millénaire av. J.-C.
La cohabitation des chats et des hommes est probablement arrivée avec le début
de l’agriculture : le stockage du grain a attiré les souris et les rats,
qui ont attiré les chats, leurs prédateurs naturels.
Les Égyptiens de l’Antiquité divinisèrent le chat sous les traits de la
déesse protectrice Bastet. On a également retrouvé de très nombreuses momies de
chats qui montrent à quel point les Égyptiens les vénéraient. Toutefois, ils
pratiquaient également des sacrifices rituels. Voir : le chat dans
l’Égypte antique.
Une mosaïque de Pompéi
Par contre, la Grèce antique ne connaît longtemps que les mustélidés, furet
et belette. Plus tard, le chat sera importé d’Égypte et s’arrogera une place
auprès des grecs, d’abord sous le nom de ailouros («qui remue la
queue»), puis à partir du IIe siècle
av. J.-C., katoikidios («domestique»).
Les Romains, en revanche, vouaient une passion au chat : d’abord
réservé aux classes aisées, l’usage de posséder un chat se répandit dans tout
l’Empire et dans toutes les couches de la population, assurant la dispersion de
l’animal dans toute l’Europe. Par contre, il fut satanisé en Europe durant une
partie du Moyen Âge, et ne connut de retour en grâce qu’à la faveur du
romantisme (le chat est l’animal romantique par excellence, mystérieux et
indépendant).
En Égypte ancienne, le chat représentait la déesse Bastet. Il était donc
craint et déifié.
La déesse nordique Freyja dans son char tiré par ses chats, Nils
Blommér 1852.
Dans la symbolique occidentale, le chat est associé à la malchance et au
mal, d’autant plus quand il est noir, à la sournoiserie et à la féminité. C’est
l’animal du diable et des sorcières. On lui attribue aussi neuf vies. Une
première tentative de réhabilitation fut la célèbre Histoire des
Chats : dissertation sur la prééminence des chats dans la société, sur les
autres animaux d’Égypte, sur les distinctions et privilèges dont ils ont joui
personnellement (1727) de François-Augustin de Paradis de Moncrif. L’auteur
y prend la défense du chat à travers des références historiques, notamment à
l’ancienne Égypte, qui se veulent érudites et constituent en réalité un
pastiche de la pédanterie. Un certain nombre de lecteurs et de critiques ne
discernèrent pas l’intention satirique et l’ouvrage, obscur et maniéré, fut
très violemment attaqué.
L’origine de cette symbolique réside dans le fait que cet animal est un
prédateur crépusculaire d’une félinité souple, qui peut être surprenante de
vivacité.
À partir du XIXe siècle,
le chat s’est retrouvé symbole du mouvement anarchiste, à travers son image
poétique, indépendante et gracieuse.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Chat&action=history
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