Un cheval de selle adulte pèse environ 500 kg, les plus lourds des chevaux
de trait[3] peuvent
atteindre la tonne.
Un cheval vit en moyenne 20 à 30 ans. Les poneys et les chevaux dits
« lourds » vivent en moyenne plus longtemps que d'autres races.
L'espérance de vie d'un cheval domestique est allongée grâce aux soins
prodigués par l'homme. Certains chevaux atteignent les quarante ans.
Pour se déplacer, le cheval mobilise ses membres dans un certain ordre qui
permet de caractériser les allures, c'est-à-dire les différentes façons de se
déplacer. Les allures sont classées en trois catégories[4] :
Outre les allures, il existe des mouvements naturels comme les
mouvements de défense ou d'attaque : la ruade et le cabrer.
Les mouvements sur place sont des mouvements d'école comme le piaffer
qui est un trot sur place, la courbette où le cheval se cabre et la croupade où
le cheval rue.
Le cheval dispose de cinq sens mais certains parlent même d'un sixième sens.
Les sens les plus développés chez le cheval sont l'odorat, l'ouïe et le toucher.
Par exemple, les vibrisses de son menton composant la barbe, lui permettent de
reconnaître ce qu'il ne voit pas, tandis que son odorat lui permet d'identifier
les individus (qu'il s'agisse des membres de sa harde ou non, comme des humains
croisés dans sa vie), les plantes (éventuellement toxique ou comestible), et ce
jusqu'à plus de 2 km de distance.
Le cheval dispose d'un angle de vue de 340 degrés, avec seulement deux
angles morts situés exactement devant et derrière lui : sa vision lui
permet de voir sur les côtés comme la cravache du cavalier, mais il ne voit pas
une main posée directement sur son chanfrein ou si quelque chose lui est
présenté au niveau de sa bouche. Pour cette raison, il faut lui faire sentir la
main avant de le caresser pour ne pas le surprendre. Certains chevaux devenus
aveugles peuvent tout de même vivre à peu près normalement : ils se font
aider d'un congénère. Un cheval aveugle fut même champion de France de dressage.
Les chevaux d'écurie mangent des céréales comme l'avoine, l'orge et parfois
le maïs, des aliments composés industriels comme les granulés et des fourrages,
c'est-à-dire du foin, de la luzerne ou de la paille. Les chevaux en pâturage se
nourrissent d'herbe composée de 70 % de graminées et 20 % de légumineuses et 10
% de diverses plantes.
Les chevaux boivent environ 20 à 40 litres d'eau par jour et jusqu'à deux
fois plus en été ou pour les chevaux lourds.
Une jument et son poulain
La fécondation se fait de plus en plus souvent par fécondation artificielle
en sperme congelé. Cette technique permet aux éleveurs de disposer facilement
d'un large choix de géniteurs mâles pour leurs poulinières. Dans la nature, les
poulains naissent en général au printemps. Pour des raisons économiques, les
éleveurs recherchent une naissance plus précoce au début de l'année et
parviennent à déclencher des chaleurs en jouant par exemple sur l'intensité de
l'éclairage.
La durée de la gestation est en moyenne de onze mois (310 à 360 jours) et la
jument ne donne naissance qu'à un seul poulain à la fois sauf exception. Ce
processus est appelé le poulinage et il est dit que la jument pouline. À la
naissance, le poulain pèse environ une quarantaine de kilogrammes et son poids
double au cours du premier mois. Le poulain sait marcher moins d'une heure
après la naissance et dispose de la vision dès la naissance. Le poulain devient
adulte entre deux et cinq ans suivant la race à laquelle il appartient.
Certaines sont plus précoces que d'autres.
Le cheval peut s'hybrider avec d'autres équidés. Le produit d'un étalon et
d'une anesse est un bardot, celui d'un baudet et d'une jument est un mulet
ou une mule, celui d'une jument et d'un zèbre est dénommé zébrule
ou zorse.
Le cheval possède 32 paires de chromosomes (contre 23 paires pour l'être
humain).
La médecine équine est exercée par environ trois cents vétérinaires en
France. Il existe également une recherche dans le domaine de la génétique
équine.
D'autres professions concourent aux soins médicaux. Les dentistes équins ont
pour activité principale le limage des dents car celles du cheval poussent tout
au long de leur vie. Les ostéopathes équins pratiquent une thérapie manuelle en
appliquant les mêmes principes que l'ostéopathie pour l'homme. Les
maréchaux-ferrants orthopédistes soignent certaines pathologies du pied en
mettant des ferrures orthopédiques. Les palefreniers-soigneurs s'occupent des
soins légers.
L'éthologie est la science qui étudie le comportement des animaux dans leur
milieu naturel. Elle s'applique bien également aux comportements des chevaux.
Après bien d'autres théories (mécanique, psychologie animale, ...), elle est
maintenant utilisée pour fonder des pratiques de dressage du cheval. Ainsi des
dresseurs de chevaux s'en réclament et font des présentations de leur méthode,
donnent des cours de « méthode éthologique » de dressage et aident à
reprendre en main des chevaux qui présentent des difficultés dans leur relation
à l'homme et notamment des risques.
On distinguera donc utilement les deux acceptions du mot éthologie équine.
L'une présente les résultats des observations et expérimentations scientifiques
sur le comportement du cheval. La seconde regroupe un ensemble de pratiques de
dressage plus ou moins inspirées des théories et résultats de la précédente.
Le cheval est un animal grégaire qui vit en harde, avec un étalon
protecteur, environ sept juments et une jument dominante, qui est souvent la
plus âgée. Cette dernière conduit la harde lors des déplacements. Dans la
harde, il existe une hiérarchie de type dominant/dominé, établie en fonction de
l'âge des individus, de leur tempérament, etc. Souvent les plus vieux dominent
les plus jeunes jusqu'à ce que ceux-ci arrivent à trouver leur place dans le
groupe et à se faire respecter.
Jusqu'à l'âge de deux ans environ, les jeunes mâles restent dans le groupe,
puis en sont exclus. Alors plusieurs jeunes mâles se regroupent pour former un
troupeau. Quand ils ont pris assez d'assurance, ils créent leur propre harde. Pour
ce faire, ils provoquent en duel d'autres mâles et s'ils gagnent le combat, ils
« récupèrent » les femelles dont ils ont gagné le respect, certains
forment leur harde en « volant » simplement des juments à d'autres
étalons.
Un cheval effrayé prend automatiquement la fuite. Il n'attaque pas, ou très
rarement. Les étalons ou les entiers parfois très nerveux peuvent attaquer
l'homme.
Au sein du groupe, l'ordre et la hiérarchie se maintiennent par des
manœuvres d'intimidation, notamment via un langage corporel très
développé : le cheval se défend ou se fait respecter des autres par des
ruades ou des morsures.
Le cheval a la capacité de dormir debout, mais ce sommeil n'est que très
léger. Il n'atteint le sommeil profond qu'allongé, dans son box ou au sein d'un
troupeau. Tous les chevaux d'un même troupeau ne dorment pas en même temps car
il y en a toujours au moins un qui veille sur les autres en restant debout. Un
cheval domestiqué qui ne se lève pas en présence d'un inconnu ou qui reste
couché trop souvent peut éventuellement être malade.
Le dressage d'un cheval peut être effectué selon des pratiques inspirées de
l'éthologie. L'étude de la gestuelle, des mouvements d'oreilles, des attitudes
de la tête permet de déterminer l'humeur du cheval, ses émotions. Par
exemple : si un cheval couche les oreilles fortement en arrière, il est
irrité ; s'il les pointe vers l'avant, il est attentif. Pour mieux
comprendre les réactions du cheval, il faut considérer qu'il exprime et
s'exprime pour les autres chevaux, ce qui évite de lui prêter, à tort, des
intentions humaines. L'éthologie remplace utilement l'idée d'une
« psychologie du cheval », toujours susceptible d'être une projection
anthropomorphique (« je me mets à la place du cheval »).
Le cri du cheval est le hennissement. Différentes formes de
hennissement existent.
Le cheval piaffe s'il effectue un trot sur place. Ce comportement est
un signe de nervosité ou d'extrême excitation. Ce mouvement est exploité en dressage
de façon très cadrée. En dressage, le cheval piaffe dans le calme.
Le cheval s'ébroue s'il expire bruyamment en secouant la tête.
Le flehmen désigne une mimique particulière propre aux équidés en
général qui consiste à retrousser la lèvre supérieure afin d'analyser plus
profondément les odeurs perçues grâce à l'organe de Jacobson, situé dans le
palais. Ce comportement peut être souvent observé chez les entiers lorsqu'ils
sont proches d'une jument en chaleur.
Wikipedia
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