Le dromadaire (Camelus dromedarius) est un mammifère domestique
de la famille des camélidés et du genre Camelus. Pour cette raison, il
n'est pas erroné de qualifier un dromadaire de « chameau »,
mais seulement imprécis. Le mot dromadaire est tiré du mot grec dromas,
qui signifie coureur. L'ancêtre du genre camélidés est apparu il y a 50
millions d'années. Il y a 2 à 3 millions d'années l'ancêtre du dromadaire
aurait pénétré en Afrique. Les dromadaires existaient déjà dans la Corne de
l'Afrique pendant la préhistoire, on a retrouvé des dents en Ethiopie et des
peintures en Somalie et à Djibouti. La relation entre l'homme et le dromadaire
remonte à 2000 ans AV J.C. De nos jours le dromadaire est l'animal des déserts
chauds d'Afrique, du Proche et du Moyen-Orient. Il est également célébré par le
Coran. Il fût aussi utilisé à des fins militaires pour les charges guerrières
dans la bataille ou pour le transport de troupes et de matériels. Le dromadaire
rend de multiples services à l'homme depuis des milliers d'années et en
particulier aux nomades qui l'exploitent pour ses productions de travail, de
cuir, de lait et de viande. En transportant le matériel il permet à l'homme de
s'économiser et de durer dans les milieux désertiques.
Le dromadaire a une seule bosse.
Le squelette du crâne, comparable à celui du cheval de par sa taille,
présente une crête occipitale fort proéminente, à laquelle se rattache un
puissant ligament cervical de nature à soutenir une tête aussi lourde sur un
cou aussi long.
Les sinus sont amples et profonds et procèdent, de ce fait, de
l'adaptabilité du dromadaire à la vie désertique. En effet, le dromadaire
présente un sac sinusal aveugle latéral qui n'est observé chez aucune autre
espèce. Une telle anatomie permet au dromadaire de récupérer une part
importante de l'eau au moment de l'expiration par les voies nasales. Celles-ci
sont par ailleurs reliées à l'extérieur par des naseaux pouvant se fermer
complètement, évitant ainsi un assèchement de la muqueuse nasale et donc le
maintien d'une atmosphère humide dans les voies respiratoires supérieures
propices à limiter les pertes hydriques.
La partie osseuse du voile du palais est étroite, ce qui facilite
l'extériorisation de sa partie molle chez le mâle en période de rut. Le
maxillaire inférieur, long, présente une constriction centrale marquée, ce qui
le fragilise et conduit à des fractures fréquentes lors des combats
occasionnels entre mâles.
Comme la quasi-totalité des mammifères et en dépit de la longueur de son
cou, le dromadaire possède 7 vertèbres cervicales. Pour le reste, il ne se
distingue que peu des autres herbivores domestiques. Les apophyses épineuses
des vertèbres thoraciques et lombaires, bien que supportant la bosse, n'en sont
pas plus longues pour autant. Les os des membres sont longs, traduisant
l'éloignement du corps (thorax et abdomen) du sol lorsque l'animal se tient
debout.
Comme la plupart des mammifères, le dromadaire a une dentition temporaire
(dents de lait) et une dentition permanente. La formule dentaire de la première
comprend 22 dents. Chez l'animal adulte, la formule dentaire permanente
comprend 34 dents au total et s'enrichit de la présence de molaires. C'est le
moyen d'observation qu'on les nomades pour déterminer l'âge de l'animal.
L'usure des dents peut être rapide du fait des conditions environnementales et
alimentaires (rôle abrasif du sable) et donc la longévité du dromadaire s'en
trouve réduite. Bien qu'il puisse atteindre l'âge vénérable (pour un herbivore)
de 40 ans, il est peu fréquent d'observer des animaux de plus de 20 ans du fait
de la défaillance de la dentition.
Le système lymphatique se caractérise par un faible nombre de ganglions et
des emplacements inhabituels tels que le ganglion thoracique externe ou le
ganglion cervical inférieur. Les glandes sudoripares, peu nombreuses, sont
éparpillées sur l'ensemble du corps et participent, de par leur relative
rareté, à la limitation des pertes hydriques par transpiration. Les glandes
occipitales sont probablement des glandes sudoripares modifiées, situées sur la
partie occipitale, à l'arrière de la tête. Elles émettent un liquide riche en
stéroïdes et reconnaissable à son odeur. Elles sont particulièrement actives
chez le mâle lors de la période du rut et jouent un rôle encore assez mal connu
dans le comportement sexuel.
La veine jugulaire est large et facilement visible près de la tête, dans la
partie distale du cou, lieu privilégié pour le prélèvement de sang. Les nomades
en prélèvent ainsi jusqu'à 7 litres qui boivent frais ou avec du lait, mais
cette pratique est interdite par l'Islam. Le volume sanguin (volémie) chez le
dromadaire est de 93 ml par kg de poids corporel, soit une valeur supérieure à
celle observée chez la plupart des autres espèces domestiques. D'autres part la
perte d'eau s'accompagne chez beaucoup d'animaux d'une augmentation de la viscosité
du sang, qui se traduit à son tour par une augmentation de la température. Chez
le dromadaire le sang reste fluide quand il se déshydrate et par conséquent sa
température augmente moins vite.
La peau, contrairement aux autres herbivores, est peu mobile ce qui
désavantage considérablement l'espèce dans les zones à fortes densités
d'insectes piqueurs ou simplement volants, d'autant plus que l'animal est muni
d'une queue courte, inefficace pour chasser les importuns. Au demeurant, la
peau est épaisse, surtout sur le dos, et donc moins susceptible d'être lésée
par des harnais ou une végétation agressive. Aux zones de contact avec le sol
au moment où l'animal se met en position baraquée, elle est recouverte d'un
tissu cutané corné, épais, de couleur sombre. Ces coussinets se situent
préférentiellement sur les membres, mais le plus important est le coussinet
sternal, qui permet à l'animal de se poser sur le sternum et d'assurer une
certaine “assiette” de tout le corps lorsque l'animal est en décubitus sternal.
L'un des éléments anatomiques qui distingue nettement le dromadaire des ruminants
est la nature du pied. Dépourvu de sabots, ce qui le range dans le groupe des digitigrades
et non des onguligrades, le dromadaire a un pied large et élastique, bien
adapté à la marche sur des sols sableux. On le compare facilement à un pneu
dont la chambre à air est remplacée par un tissu adipeux qui donne à l'ensemble
une souplesse remarquable.
La bosse n'est qu'un tissu adipeux, blanc et de consistance douce,
susceptible de varier en volume en vertu de l'état nutritionnel de l'animal.
La plupart des mammifères vivant dans les zones désertiques s'astreignent de l'effet de la chaleur et de la sécheresse en s'enfouissant dans le sol pendant les heures chaudes. Il est bien évident qu'un animal de la taille du dromadaire ne saurait satisfaire à une telle exigence. Aussi, notre animal a-t-il développé d'autres arguments pour s'adapter aux conditions qui sont les siennes.
Adaptation à la chaleur |
La bosse du dromadaire, contrairement à une légende tenace chez les
néophytes, n'est pas une réserve d'eau, mais d'énergie. La bosse est un amas de
graisse blanchatre qui peut dépasser les 100 kg pour un animal en pleine forme
et bien nourri. Cette accumulation localisée évite la dissémination du gras en
région sous-cutanée dans les autres parties du corps. Sa présence sur le dos de
l'animal lui assure également un rôle dans la thermorégulation. L'animal se
refroidit mieux car il est moins gras. Il est le seul animal à pouvoir
transformer la graisse en eau par des réactions physiologiques d'oxydation
(jusqu'à 40 litres pour un animal en bonne forme). En effet,la concentration
des réserves adipeuses limite leur répartition sous la peau et donc facilite la
dissipation cutanée de la chaleur. Le dromadaire a la capacité de faire varier
sa température interne en fonction de la chaleur externe, ce qui autorise à
considérer que notre animal n'est pas un strict homéotherme, à l'instar des
mammifères passant une partie de leur existence en hibernation. Lorsque la
température ambiante décroît, notamment pendant la nuit, la température interne
du dromadaire peut descendre à 34°C. Durant les heures les plus chaudes, la
température rectale peut atteindre 42°C sans que l'on puisse parler de fièvre.
De tels écarts de température corporelle sont mortels pour la plupart des
mammifères. Il a été mesuré par exemple qu'une augmentation de 6°C de la
température corporelle chez un dromadaire pesant environ 600 kg lui permettait
d'économiser 5 litres d'eau. En saison chaude, il peut se passer de boire
pendant 2 à 3 semaines et en saison fraîche pendant 4 à 5 semaines. Après une
longue période de privation le dromadaire est capable d'ingurgiter 200 litres
d'eau en 3 minutes. C'est le seul mammifère capable de boire autant d'eau en si
peu de temps. En effet, chez les autres animaux,l'absorption d'une trop grande
quantité d'eau entraîne l'éclatement des globules rouges, donc la mort.
La morphologie générale et le comportement du dromadaire signent aussi son adaptation à la chaleur: longs membres, coussinet sternal maintenant l'abdomen légèrement au-dessus du sol, positionnement face au soleil afin d'exposer la plus faible superficie possible au rayonnement solaire maximal, broutage préférentiel à l'ombre des fourrages ligneux pendant les heures chaudes, diminution générale du métabolisme lors de fortes chaleurs, robe variant entre le blanc et le fauve, toison tombant d'elle-même en été, peau épaisse, protectrice, glandes sudoripares peu nombreuses.
Reproduction, races et types |
La notion de race dépend des critères étroitement pilotés par l'homme en
fonction des objectifs fixés à l'animal. A Djibouti et en Ethiopie la race
principale est le DANKALI et son cousin le plus proche est le CHAMEAU DE
BACTRIANE. En ce qui concerne la distinction entre le dromadaire et le chameau,
la race n'est pas différente mais ce sont le type et la variété qui le sont. En
effet, dans le foetus le dromadaire présente 2 BOSSES .Pendant la gestation de
la chamelle ,les deux bosses se fondent en une bosse peu avant la naissance. Le
mâle est mis à reproduction entre 6 et 12 ans. Trop jeune, il n'est pas assez
productif et trop vieux l'affaiblissement de la période ne lui permet pas
d'assurer ses fonctions. Pendant la saison des amours le comportement de
l'animal est très agressif, il perd l'appetit, perd du poids, a la diarrhée,
urine fréquemment, a une salivation excessive avec extériorisation du voile du
palais sous forme d'un tissus de chair rose et humide appelé DOULA par les
arabes. Il a une facheuse tendance à mordre, à botter, et à donner des coups de
tête. Pour le mâle l'accouplement dure 11 à 15 minutes, 3 à 4 fois par jour.
Les meilleurs reproducteurs peuvent couvrir jusqu'à 70 chamelles par saison. La
femelle est rarement mise au mâle avant 4 ans. La période nominale pour qu'elle
se reproduise est de 4 à 20 ans. Durant toute sa vie elle portera de 3 à 7
chamelons. La période de gestation est de 13 mois. Au moment de la mise bas la
chamelle s'écarte du troupeau et se met en position baraquée; le chamelon lui
risque soit d'être écrasé, soit d'être étouffé sous elle. Pendant la période de
lactation la chamelle fournit 12 à 18 litres de lait par jour pour son chamelon
et les nomades peuvent en prélever jusqu'à 8 litres. Il est bon de savoir que
le lait est 3 fois plus riche que le lait de vache en protéine et en vitamine C.
Adaptation à la sécheresse
|
Les mécanismes d'adaptation à la chaleur mettaient en œuvre un ensemble de
procédures physiologiques qui contribuent à économiser l'eau. Mais c'est dans
les situations extrêmes, notamment lors de déshydratations poussées que le
dromadaire montre ses exceptionnelles qualités. L’animal est alors capable
d’économiser l’eau corporelle par des mécanismes de réduction des pertes
hydriques (diminution de la diurèse, arrêt de la sudation, diminution du
métabolisme de base, variation de la température corporelle) tout en maintenant
une homéostasie vitale pour sa survie, à la fois en limitant la variation de la
concentration des paramètres vitaux et en assurant une excrétion maximale des
déchets métaboliques. Celle-ci est permise par l’émission d’une urine très
concentrée. Toutefois, l’excrétion des éléments dont l’élimination nécessite
des grandes quantités d’eau (glucose, urée notamment) est contrôlée de façon
rigoureuse. Ces mécanismes d’adaptation qui font la réputation du dromadaire
expliquent également qu’il s’agit d’une des rares espèces domestiques qui n’ait
pas quitté son aire d’origine.
Adaptation à la sous-alimentation |
Le milieu désertique se caractérise aussi par la faiblesse des ressources
alimentaires, leur grande dispersion et une forte variabilité temporelle. Le
dromadaire présente une meilleure capacité à digérer les fourrages pauvres que
les ruminants domestiques. Cette supériorité s’explique par une plus grande
rétention des particules solides dans les pré-estomacs, se traduisant par un
temps de contact plus long des aliments avec les micro-organismes qui les
digèrent. Il supporte très mal l'excés de nourriture et 4 à 5 kg d'acacia par
jour lui suffise en période de disette.
Chez toutes les espèces de mammifères, les lipides de réserve constituent la
forme la plus concentrée du stockage d'énergie dans l'organisme concentré chez
le dromadaire dans la bosse. Contrairement autres ruminants qui assurent
l'essentiel de leurs besoins énergétiques à partir de la production d'acides
gras volatils et génèrent ainsi une faible quantité de glucose, le dromadaire
présente une glycémie comparable à celle de l'homme. Il présente une néoglucogenèse
très active tant au niveau du foie que du rein, ce qui lui permet de maintenir
une glycémie presque normale en cas de privation de nourriture, sans
cétogenèse.Son économie d'eau se fait également lors de son excrétion. L'animal
perd environ 7 fois moins d'eau que la vache. Toutefois c'est surtout qui
permet de récupérer un maximum d'eau, en point qu'en sitution de
déshydratation, l'urine du dromadaire est 2 fois plus concentré que l'eau de
mer. Le foie est aussi un organe qui diminue les rejets liquides en recyclant
son urine soit en protéines soit en eau.
Lorsque le dromadaire dispose d'une ration déficitaire en protéines, la
quantité d'urée excrétée devient très faible. En situation de déficit
protéique, il excrète 1% seulement de son urée, contre 23% chez le mouton. De
fait, notre animal a la capacité de recycler de façon remarquable l'urée, ce
qui permet de répondre aux déficits protéiques d'origine alimentaire et de
maintenir la protéosynthèse ruminale.
Sur le plan des minéraux, tout se passe chez le dromadaire comme si son métabolisme
était tourné vers une anticipation des périodes de sous-nutrition minérale. Il
signe son adaptation à ces périodes de restriction alimentaire par divers
mécanismes : augmentation des capacités d'absorption en cas de pénurie,
plus grande capacité de stockage de certains éléments minéraux, plus grande
tolérance à certains électrolytes, maintien des activités enzymatiques de base
en dépit des situations déficitaires.
Un animal d'élevage |
On ignore souvent que le dromadaire est élevé pour sa viande ou pour son
lait, voire pour effectuer des travaux agricoles. On ignore encore plus souvent
que la productivité laitière, chez certaines chamelles bien nourries, est bien
supérieure à celle des bovins laitiers élevés dans les mêmes conditions. Le
développement d’une véritable industrie laitière caméline est récente et
s’opère dans plusieurs villes subsahariennes parfois sous des formes intensives
de production comme en Arabie Saoudite. En production de viande, il existe une
tradition d’embouche caméline dans la Corne de l'Afrique, qui a permis le
développement d’un commerce international du cheptel camélin, celui-ci étant
exporté depuis le Soudan, l’Éthiopie, Djibouti et surtout la Somalie vers les
pays de la péninsule arabique.
production de Lait, de viande, mais aussi moyen de transport varié sont
parmi les utilisations en extension . En effet, si le dromadaire a fait sa
réputation comme animal de bât ou comme animal de selle, et si son utilisation
agricole est ancienne en Inde, au Maroc, en Ethiopie, de nouveaux usages sont
observables comme par exemple le transport des ordures ménagères dans les
villes nigériennes ou de façon plus anecdotique le développement des
camel-library en Inde ou au Kenya, les dromadaires étant voués au transport des
bibliothèques ambulantes de village en village. Chargé l'animal peut se
déplacer entre 4 à 7 kilomètres à l'heure et marcher 40 à 50 kilomètres par
jour, pendant des jours voire pendant des semaines.
Le dromadaire a été répertorié dans 35 pays, tel que l'Inde, la Turquie , le
Kenya , le Pakistan et bien d'autres encore. Domestiqué au Moyen-Orient et plus
précisement dans le sud de la péninsule arabique, le dromadaire a été
réintroduit en Afrique du Nord à l'état domestique au début de l'ère chrétienne
au moment de l'assèchement du Sahara. Il occupe actuellement tout l'Afrique
sahélienne et du Nord de la Mauritanie (et même les Iles Canaries) à Djibouti.
En 1999 une étude a démontrée que 80 % de la population des dromadaires se
trouvait en Afrique avec près de 10 millions de têtes dans la corne d'Afrique.
L'essentiel des effectifs est concentré dans trois pays: la Somalie , le Soudan
et l'Ethiopie par ordre d'importance. C'est la Somalie qui abrite le plus
important cheptel :6 millions de têtes( ce qui fait 2 bêtes par habitant)
sur environ une population mondiale estimée à près de 20 millions de têtes. On
compte en moyenne 1 dromadaire pour 20 personnes dans 18 pays d'Afrique. Il a
été repertorié environ 51 races de dromadaires. En Asie, il occupe tout l'arc
aride de la péninsule Arabique jusqu'au désert du Rajasthan en Inde, zone la
plus orientale de sa répartition d'origine. Vers le Nord, il occupe les régions
limites de l'Asie Centrale (Turkménistan) où il peut d'ailleurs s'hybrider avec
le chameau de Bactriane à deux bosses. Il a été introduit aux cours des XIXème
et XXème siècles dans d'autres régions, comme l'Australie ou l'Amérique du Nord,
l'Amérique du sud, l'Afrique du Sud, avec des résultats inégaux. Ce n'est qu'en
Australie qu'il a été utilisé de façon intensive dans la deuxième moitié du
XIXème siècle et au début du XXème. Les animaux provenaient à la fois
d'importation et d'élevages locaux (qui ne suffisaient pas à répondre à la
demande). En 1800: durant la campagne d'Égypte, Napoléon 1er créa un régiment
monté sur dromadaire pour ses qualités d'adaptations au milieu désertique.
Avec l'apparition des voitures et camions, le dromadaire a perdu l'essentiel
de son rôle économique en Australie, et un grand nombre a été relaché dans le
désert. De nos jours les dromadaires ont été remplacés par les véhicules.
Cependant plusieurs pays reviennent à l'usage des dromadaires dans un cadre
policiers et militaires, car c'est le seul moyen de contrôler des régions
reculées et le moyen le plus discret pour surprendre rebelles et contrebandiers
comme au Niger ou en Mauritanie. Depuis les années 1920, cette population
revenue à l'état sauvage (phénomène de marronnage) augmente de façon
exponentielle (doublement en 8 à 12 ans) pour dépasser sans doute 500 000 têtes
actuellement.
L'animal peut survivre dans des contrées bien plus au nord, comme la France,
où il existe de petits troupeaux, servant essentiellement d'attraction. On en
trouve également en Suisse où une ferme propose spécialement des excursions à
dos de dromadaires à Schaffhouse.
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