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Lion

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Cas des lions blancs

 

Lion blanc

Lion blanc

Comme chez les tigres (voir tigre blanc royal), il existe chez les lions des cas occasionnels de leucistisme (chinchilla mutation) ; moins d'une centaine de spécimens[11] dans le monde possèdent cette particularité génétique due à un gène récessif, qui donne une couleur blonde, crème voire blanche au pelage. Le leucistisme est différent de l’albinisme, cela ne pose aucun problème direct pour la physiologie (des conséquences indirectes, comme d'être plus vulnérables dans la nature du fait de la visibilité du pelage, se posent toujours). Les yeux conservent leurs pigments et restent le plus souvent de couleur normale (noisette ou or), mais peuvent également être bleu-gris ou vert-gris ; par une nourriture sélective, on peut même leur donner les yeux bleus. Les lèvres et les coussinets restent également normalement pigmentés. Chez le mâle, la crinière ainsi que l'extrémité de la queue, normalement sombres voire noires, sont dans ce cas-là pâles. Les spécimens les plus connus sont sans doute les lions blancs de Timbavati en Afrique du Sud, où deux lions blancs sont nés d'une lionne et un lion de couleur fauve dans la réserve naturelle privée.[12] Chris McBride a été le premier à les observer en octobre 1975 et a écrit deux livres sur le sujet.[13],[14] Selon les croyances africaines, « croiser la route du lion blanc porte bonheur ». En 2005, deux lionceaux au pelage blanc et aux yeux bleus sont nés dans un parc zoologique à proximité d'Agen.[11]

Il y a également des bruits sur l'existence de cas de mélanisme, c'est-à-dire de lions entièrement noirs ; possibles théoriquement, il n'existe néanmoins aucune preuve tangible de leur existence.

Répartition géographique et habitat

 

Répartition géographique du lion en Afrique

Répartition géographique du lion en Afrique

Jadis, le lion possédait la répartition géographique la plus étalée de tous les mammifères terrestres. Le lion d'Amérique (Panthera leo atrox) était présent du Pérou à l'Alaska pendant tout le pléistocène supérieur, tandis que des cousins occupaient la Sibérie et l'Europe centrale, et d'autres encore étaient répartis entre l'Inde et l'Afrique du Sud. L'étendue de la répartition perdit toutefois de son importance à la fin de l'ère de glaciation. La répartition historique du lion n'a pas seulement couvert les grandes parties de l'Afrique, mais aussi l'Europe du Sud ainsi que le Proche-Orient et l'Inde. Jusqu'à l'Antiquité, des lions vivaient encore dans les Balkans, le sud de l'Europe (Panthera leo europaea) ainsi qu'en Anatolie, de nombreux savants contemporains en font rapport (Hérodote et Aristote entre autres). On suppose qu'en Europe, le lion a disparu du fait de l'homme au Ier siècle ap. J.-C.. Aujourd'hui, sa diffusion est largement limitée à l'Afrique sub-saharienne. Néanmoins, l'extrême sud de l'Afrique ne compte plus de lions depuis les années 1860, époque de l'extinction du lion du Cap (Panthera leo melanochaita). En Afrique du Nord, le lion de l'Atlas (Panthera leo leo) s'est éteint dans les années 1920. Et de la même manière, les populations de lions d'Asie (Panthera leo persica) ont en quasi-intégralité disparu au XXe siècle. Un dernier groupe de survivants s'est toutefois réfugié dans le parc national de la forêt de Gir dans l'état de Gujarat, en Inde. Les populations significatives de lions africains sont localisées dans les parc nationaux du Kenya, de Tanzanie et d'Afrique du Sud.

Les lions ont une grande capacité d'adaptation et de nombreux habitats différents. L'habitat naturel préféré du lion est la savane, mais il figure aussi dans les forêts sèches et les demi-déserts. On ne le trouve toutefois jamais dans les forêts denses et humides ou les déserts arides. Par conséquent, l'espèce manque naturellement dans les forêts tropicales humides centrafricaines et les déserts les plus secs de l'Afrique du Nord et du Proche-Orient. Les désignations « roi du désert » et « roi de la jungle » sont ainsi, en réalité, fausses.

Survie

Comme pour presque tous les grands animaux d'Afrique, le principal prédateur du lion est l'homme au travers de la chasse (alors que les lionceaux laissés seuls peuvent être la proie des léopards, des hyènes ou même de lions étrangers au groupe). Cette dernière a toutefois légèrement diminué au cours des dernières années, et ce, concernant toutes les espèces.

Les maladies représentent un autre problème, surtout dans le Parc national Kruger en Afrique du Sud. Depuis qu'en 1995, un premier cas mortel de tuberculose est apparu chez les lions, des études approfondies ont été menées dans le parc. D'après le bilan, le taux de contamination des animaux du secteur sud du parc par les bactéries mortelles s'élevait à plus de 90 %. L'infection venait des buffles chassés par les lions qui, par contact avec des bovins domestiques, ont introduit la maladie dans le parc et contaminé les lions. Environ 70 % des bovins souffrent d'une tuberculose pulmonaire (phtisie), chez les lions la maladie se manifeste surtout dans le système digestif. Les animaux deviennent plus faibles, maigrissent énormément et meurent en quelques années. À côté de la tuberculose, il existe encore une seconde maladie. Environ 60 à 70 % des lions du parc sont contaminés par le virus de l'immunodéficience féline (en anglais Feline Immunodeficiency Virus), qui « paralyse » le système immunitaire de l'animal et ouvre ainsi la voie à la tuberculose. Contre les deux virus exterminateurs, il n'existe aucune vaccination.

Approximativement 16 500 à 30 000 lions vivent encore en liberté.[3] L'IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) est partie en 2004 du principe que le nombre de lions a diminué dans le monde entier au cours des vingt dernières années de 30 à 50 %. Les raisons de ce recul sont encore recherchées, mais toutefois grandement énigmatiques. On suppose que la réduction du gibier chassé par le lion, les conflits entre l'homme et le lion et la dégradation de son habitat sont les principales raisons de la diminution des populations de lions. À travers l'Afrique, le lion a disparu sur plus de 80 % de son ancien territoire. Le lion africain est considéré comme « vulnérable » sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN en raison de la baisse constante de cette espèce. En Afrique de l'Ouest, le nombre des lions est inférieur à 1 500. Cette espèce répond au critère de « menacée au niveau régional ».

Les nouvelles stratégies de protection du lion visent à renforcer les chances d'une coexistence pacifique à l'avenir entre les lions et les hommes : une exploitation des terres intégrées avec la faune, une réduction des conflits entre l'homme et le lion et la prévention du commerce illégal du lion et de ses produits dérivés. L'avenir de ces gros chats semble déjà sur une meilleure voie dans quelques grandes réserves de l'Afrique du Sud et de l'Est.

 

 

Wikipedia

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