Thomas Bewick
Thomas Bewick, né en août 1753 à Cherryburn près de Newcastle-upon-Tyne
dans le Northumberland et mort le 8 novembre 1828, est un graveur et un ornithologue
britannique.
Son père est charbonnier à Mickleybank et il fait ses études à Mickley.
Thomas était pauvre mais montre, dès son jeune âge, un grand talent pour le
dessin sans avoir, pour autant, suivi la moindre formation artistique. À 14
ans, il prend en apprentissage chez un graveur de Newcastle-upon-Tyne, Ralph
Beilby. Là, Bewick grave une série de gravures sur bois pour illustrer un
traité du Dr Hutton. Il semble, par la suite, s'être entièrement spécialisé
dans cette technique et reçoit, en 1775, un prix de la Society for the
Encouragement of Arts and Manufactures pour une gravure d’Huntsman and the
Old Hound. En 1776, il devient associé dans l'entreprise de Beilby.
Effraie des clochers, planche extraite de History of
British Birds (1847).
Ses gravures pour Select Fables (1784) sont d'une qualité supérieure
à tout ce qui a été fait auparavant. The Quadrupeds qui paraissent en 1790
sont une grande réussite de Bewick, son nom étant associé à cette œuvre ainsi
que pour les British Birds, publiés entre 1797 et 1804. Bewick est aidé
dans son travail par ses propres connaissances qu'il acquiert en parcourant sa
région et en y faisant de nombreuses observations. Même si Bewick ne contribue
pas véritablement à l'avancée des connaissances, il participe, comme Gilbert
White avec son Natural History and Antiquities of Selborne (1789) à
populariser l'observation des oiseaux.
Parmi les autres travaux qui l'ont rendus célèbres, il faut citer les
gravures pour le Traveller and Deserted Village de Oliver Goldsmith,
pour Hermit de Thomas Parnell, pour Chase de William Somervile
pour le recueil Fables of Aesop and Others. Bewick a de nombreux élèves,
plusieurs sont devenus des graveurs de renom, et parmi ceux-ci son fils et Robert
Elliott.
Bewick porte la gravure sur bois à un summun. Ceci est sans doute par la
méthode qu'il utilise : il prévilégie les bois durs qu'il grave de le sens
du grain à l'aide d'outils fins, semblables à ceux utilisés pour la gravure sur
métal.
Son autobiographie, Memoirs of Thomas Bewick, by Himself, paraît en 1862
peu de temps avant sa mort.
Dans le premier chapitre du roman éponyme de Charlotte Brontë, la jeune Jane
Eyre lit l'Histoire des oiseaux de Grande-Bretagne de Thomas Bewick.
Voici un extrait de ses impressions :
Je repris mon livre l'Histoire
des Oiseaux de Grande-Bretagne de Bewick. D'une façon générale, je me
souciais peu de son texte, et pourtant, tout enfant que j'étais, il y avait
certaines pages de l'introduction que je ne pouvais me dispenser de lire :
celles qui décrivent les repaires des oiseaux de mer, les « rocs et
promontoires solitaires » qu'ils sont seuls à habiter, la côte de
Norvège, parsemée depuis son extrémité méridionale, le cap Lindeness ou Naze,
jusqu'au Cap Nord.
Source : Charlotte Brontë, Jane Eyre, éd. Le Livre de Poche
(traduction de Charlotte Maurat).
Wikipedia
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