http://www.photonette.net/

 

 

 

 

Nouvelle-Zélande

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

Environnement

 

Faune

 

Le lac Mapourika

Le lac Mapourika

Du fait de son isolement géographique, la Nouvelle-Zélande a développé des écosystèmes uniques, dont le trait le plus caractéristique est de n'avoir compté aucun mammifère avant la colonisation polynésienne, à l'exception de trois espèces de chauves-souris et des mammifères marins : otarie, lions de mer, dauphins d'Hector, etc.

Il s'en suit une autre caractéristique de la faune néo-zélandaise : en l'absence de prédateurs, certaines espèces d'oiseaux ont cessé de voler, c'est le cas du weka, du kiwi, du kakapo, etc. Ces oiseaux ont alors occupé des niches écologiques occupées ailleurs par des mammifères. Ainsi, il est possible de faire un parallèle entre le kiwi et le blaireau : tous deux sont nocturnes, solitaires et territoriaux, et occupent des terriers construits de la même manière.

La Nouvelle-Zélande est également le pays des tuataras - une espèce ancestrale de reptile -, des geckos (un lézard à la couleur lumineuse), des escargots géants et des wetas - un insecte qui peut dépasser 8 cm de longueur.

Enfin, le milieu aquatique est également riche d'espèces endémiques. Les whitebaits sont, sans aucun doute, les poissons les plus emblématiques de Nouvelle-Zélande. Ce terme générique regroupe les espèces qui pondent en mer et dont les juvéniles sont pêchés à leur retour dans les estuaire. Cette friture est considérée comme le caviar local et les Néo-zélandais leur vouent un vrai culte. Ceci explique que ces espèces soient plus connues sous le nom de whitebait que sous celui de leurs espèces : inanga, banded kokpu, giant kokopu, etc. Il faut aussi signaler deux espèces endémiques d'anguilles, une de lamproie et le très curieux mudfish qui, comme son nom l'indique, vit dans la boue et les zones tourbeuses. Les côtes néo-zélandaises sont fréquentées par de nombreux mammifères marins, dont le dauphin d'Hector, le plus petit dauphin, de couleur noire et blanche.

L'insularité a protégé cette faune pendant des siècles jusqu'à l'arrivée des humains et des animaux qui voyageaient avec eux. Les Maoris ont apporté avec eux le chien et la souris polynésienne (kiore). Deux espèces ont disparu avec l'arrivée des premiers humains : le moa et son prédateur naturel, l'aigle de Haast. Mesurant jusqu'à 3 mètres de haut, le moa était une ressource alimentaire très importante pour les Maoris, si bien qu'ils organisaient des missions de chasse dans tout le pays.

La seconde vague d'immigration mit fin à l'insularité de la Nouvelle-Zélande. La multiplication des échanges entre l'Europe, l'Australie et la Nouvelle-Zélande a permis la propagation d'espèces nouvelles et invasives. Certaines ont été importées pour raisons récréatives (grands ongulés et sangliers notamment) et se sont échappées de fermes où elles étaient élevées pour leur fourrure ou pour leur viande (Opossum, lapin, hermines, etc.) ou sont descendues des bateaux par elles-mêmes (rats notamment). Ces espèces créent des dégâts considérables sur la faune et la flore et sont causes de la disparition des oiseaux les plus emblématiques de Nouvelle-Zélande. Parmi ces espèces rescapées, il faut citer les perroquets : le très menacé kakapo (il ne resterait plus que 200 individus), le kaka et le kéa. Il faut mentionner aussi le westland black petrel, le weka, le takahé, le manchot pigmé (ou blue pinguin), le kereru (pigeon néo-zélandais) ou encore le kiwi. Tous ces animaux sont victimes de prédations, de destruction des œufs et/ou des habitats par les espèces invasives.

À cette menace, il faut également ajouter la destruction ou la modification d'habitats par les humains (qui affectent entre autres les espèces cotières, telles que les petrels et tous les manchots), ainsi que la destruction de populations en raison de conflits d'intérêts (notamment le dauphin d'Hector, le weka ou le kéa).

Pour enrayer la perte de biodiversité en Nouvelle-Zélande, le Department of Conservation protège environ 30% du territoire. Ce chiffre est considérable, mais il doit être relativisé et ce pour deux raisons : tout d'abord, la Nouvelle-Zélande est peu peuplée et, d'autre part, la plupart de ces territoires se situent au sud, de sorte que le DoC évite ainsi les conflits d'usage avec les utilisateurs du territoire. Ces mesures associées à des programmes de recherche très ambitieux commencent à porter leurs fruits.

Flore

La problématique de la protection de la flore est doublement liée à la problématique des espèces invasives. Non seulement certaines espèces infligent aux plantes des dégâts importants (notamment l'opossum et les ongulés), mais d'autres menacent également des espèces qui transportent les graines, telles le weka ou le kereru (pigeon néo-zélandais).

Les humains détruisent également les milieux et abattent des arbres parfois millénaires. Parmi ces géants de la forêt, il faut citer les podocarpus, tels que le remu ou le totara.

Parmi les autres espèces d'arbres remarquables, il faut citer les trois variétés de beech tree (espèce présentes sur les trois continents de l'hémisphère sud), le supple jack tree, dont les branches s'entremêlent et forment des lianes, le rata qui colore le bush de pourpre au printemps et en été, et le fameux nikau palm, le palmier qui pousse le plus au sud.

La Nouvelle-Zélande est toutefois plus connue pour la richesse de ses fougères, il y en a des milliers. La silver fern ou fougère argentée est devenue l'emblème du pays, mais celles qui marqueront le plus le voyageur seront sans aucun doute les fougères arborescentes (ponga).

Il y a également de nombreuses fleurs, graminées et champignons qui poussent un peu partout dans le pays. Il nous faut toutefois mentionner la flax en raison de son importance dans les cultures maoris et pakeha. Cette plante aux larges fleurs rouges a également de très longues feuilles que les Maoris tressaient pour s'en faire des vêtements. Les européens se sont également lancés dans la confection de tissus à partir de la flax. Après une longue période d'inutilisation, la flax ne se trouvait plus que dans les zones sauvages. Son utilisation pour le contrôle de l'érosion chronique des espaces déboisés en Nouvelle-Zélande pourrait lui donner un nouvel avenir.

Gouvernement

Article détaillé : Politique de la Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande est une démocratie parlementaire indépendante et officiellement une monarchie constitutionnelle. Le chef de l'État néo-zélandais est la reine Élisabeth II du Royaume-Uni, représentée sur place par un Gouverneur général (Silvia Cartwright en janvier 2005).

Le gouvernement est dirigé par le premier ministre (actuellement et pour la 3e fois - 1999-2005 - Helen Clark, membre du Parti travailliste (Labour Party) de centre-gauche, réélue de justesse en septembre 2005 pour un 3e mandat) qui nomme un Cabinet exécutif de 20 membres du Parlement. Le parlement néo-zélandais est maintenant composé d'une seule chambre, la Chambre des Représentants de 121 membres, élus par un système de représentation proportionnelle depuis 1996. L'ancienne chambre haute, le Conseil Législatif, a été abolie en 1951.

Six autres partis sont représentés (en octobre 2005) au Parlement. Le Parti national, de centre-droit, est le principal parti d'opposition.

Démographie

 

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

En septembre 2005, la population selon l'Institut Statistique de Nouvelle-Zélande était de 4 105 327 habitants. Bien qu'une majeure partie soit à présent d'origine européenne, les Maoris et les populations du Pacifique sont les deuxième et troisième groupes ethniques les plus représentés, et la culture maori tient toujours une place très importante au niveau national.

Sur les quatre millions de Néo-Zélandais, il y en a approximativement trois millions résidant dans l'Île du Nord, dont un million et demi à Auckland et un million dans l'Île du Sud.

Sport

Le climat doux et la faible densité de population sont les raisons pour lesquelles les loisirs en plein air sont populaires dans le pays : le rugby, le cricket, le netball, le volley, la voile, les balades et l'équitation y sont extrêmement populaires et sont des sports dans lesquels s'illustrent des Néo-Zélandais.

Économie

La Nouvelle-Zélande est un pays industrialisé et moderne. Elle exporte essentiellement les produits de son agriculture, son horticulture, sa pêche, et ses forêts. Le tourisme, l'industrie manufacturière et les services y sont également bien développés. La monnaie locale est le dollar néo-zélandais (Dollar néo-zélandais).

Plus récemment, grâce au réalisateur néo-zélandais de la trilogie cinématographique Le Seigneur des Anneaux (film), le tourisme et l'industrie cinématographique néo-zélandaise ont connu une légère croissance d'activité.

La Nouvelle-Zélande fait partie de la Coopération Économique Asie Pacifique (APEC)

 

Culture

La culture néo-zélandaise est formée des apports maori et des émigrés européen. Les Maoris perpétuent un artisanat propre (pirogues, sculptures en bois, masques). Il existe une chaîne de télévision, Maori Channel. Les descendants des écossais maintiennent de leur côté la tradition de la cornemuse. En musique, le rock néo-zélandais connaît une certaine vitalité.

En littérature, à la suite de William Pember Reeves, de nombreux écrivains comme Katherine Mansfield, Frank Sargeson ou Janet Frame sont lus et traduits dans le monde entier. Des auteurs maoris comme Witi Ihimaera (The Whale Rider) font exister leur culture au moyen de la littérature.

L'industrie cinématographique a rendu célèbre les réalisateurs Jane Campion, Peter Jackson, Andrew Niccol et Lee Tamahori, et les acteurs Russell Crowe et Kerry Fox.

Aujourd'hui le rugby a une place très importante dans la culture néo-zélandaise (voir l'équipe des All Black). Leurs joueurs ont popularisé une danse maori, le "Haka".

 

 

Wikipedia

 http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nouvelle-Z%C3%A9lande&action=history

http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html