Les pélicans sont corpulents, ont de longues et larges ailes et un long bec muni d’une volumineuse poche extensible. Ils sont parmi les plus lourds oiseaux capables de voler. Le plus grand d’entre eux est le pélican frisé, avec une longueur totale allant jusqu’à 1,80 m, une envergure de 3,45 m et un poids maximum de 13 kg. Les mâles ont tendance à être plus grands et plus lourds que les femelles, et à posséder un bec plus long. Ce bec peut atteindre 47 cm chez le pélican blanc. À la nage, leurs courtes pattes aux pieds entièrement palmés leur permettent une vitesse pouvant atteindre 6 km/h. À la saison des nids, les zones dénudées, telles la peau de la face et la poche, se colorent vivement. Chez le pélican d’Amérique, une protubérance cornée se développe sur la mandibule supérieure. Leur envol requiert un gros effort ; ils courent à la surface de l’eau, en battant vigoureusement des ailes. Pour parcourir de longues distances, ils dépendent des ascendances thermiques. Les pélicans peuvent voler jusqu’à 24 heures d’affilée et couvrir 500 km en un jour. La plus grande vitesse de vol a été chronométrée à 56 km/h.
À l'atterrissage
Les pélicans préfèrent les régions tropicales ou tempérées chaudes. On les
trouve souvent sur les grands lacs et les mers intérieures, dans les deltas et
autres vastes zones humides, marais inclus. La plupart des espèces préfèrent
l’eau douce, mais on peut aussi les trouver dans des lagunes saumâtres et des estuaires,
et moins souvent le long des côtes. Le seul vraiment marin est le pélican brun.
Plusieurs espèces sont souvent vues dans des ports de pêche, à la recherche de
déchets de poisson.
La plupart des espèces de pélicans sont très grégaires ; ils nichent en colonies et forment des crèches de jeunes oiseaux ; ils se nourrissent en commun, se reposent ensemble et volent en grandes formations. Quelques espèces sont moins grégaires, notamment dans leur comportement alimentaire. La pêche n’occupe qu’une assez petite portion de la journée ; la plupart du temps est employé à se reposer. Le nettoyage et le lissage des plumes occupent une bonne part de la vie de l’oiseau. Les pélicans se livrent à d’étranges exercices pour étirer leur poche. Ils sont essentiellement diurnes.
Pélican blanc
Les adultes sont généralement silencieux. Par contre, les colonies
reproductrices sont particulièrement bruyantes, et une clameur constante se
prolonge parfois tout au long de la nuit, devenant beaucoup plus retentissante
à l’approche de l’aube. Les cris des adultes sont associés à la parade, à
l’agressivité ou à l’appel des jeunes. Quelques espèces produisent aussi un
claquement de bec, dans une attitude rappelant les cigognes.
Les pélicans consomment presque exclusivement du poisson. Le pélican
d’Amérique consomme à l’occasion des salamandres et des écrevisses, alors que
le pélican à lunettes prend quelques crustacés. Les tout jeunes poussins sont
alimentés avec un liquide régurgité, une sorte de “soupe de poissons”. Dès
l’âge de deux semaines, ils sont nourris de poissons régurgités. Peu avant leur
envol, les jeunes deviennent souvent plus trapus et plus lourds que leurs
parents.
Les pélicans ont l’habitude de pêcher en groupe, un cas très rare de prédation
coordonnée parmi les oiseaux. Ils se rassemblent pour former un demi-cercle à
la surface de l’eau, et repoussent devant eux les poissons vers les eaux peu
profondes du bord. Tout en avançant, ils écartent les ailes et plongent
simultanément le bec dans l’eau pour capturer les poissons. Parfois, ils nagent
avec les becs immergés tout le temps. Comme leurs becs ont une sensibilité
tactile, ils peuvent détecter leurs proies sans les voir. Une autre variante,
généralement employée sur les cours d’eau, consiste à former deux rangées
parallèles qui nagent l’une vers l’autre. Le poisson n’est presque jamais
transporté dans la poche, mais avalé dès sa capture.
Le Pélican brun utilise une technique de pêche totalement différente, qui
rappelle celle des fous : lorsqu’en vol il aperçoit un poisson, il plonge
tête la première, d’une hauteur de 10 à 20 mètres. Durant cette descente en
piqué, les ailes sont maintenues en V, et la tête et le cou tendus vers
l’avant. Au moment de l’impact avec la surface de l’eau, les ailes et les
pattes sont repoussées vers l’arrière et le bec s’ouvre pour englober le
poisson. L’oiseau peut disparaître entièrement sous l’eau. Chaque plongeon ne
vise qu’un seul poisson.
Wikipedia
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