Gravure de Goya (1815)
La tauromachie (du grec tauros, « taureau » et makheia,
« combat ») est l’art d’affronter le taureau[1] soit lors de combats, soit lors de
jeux sportifs, soit lors de jeux burlesques.
Elle se pratique sous diverses formes :
Les attributs : la cocarde le gland et la ficelle
La Course camarguaise est un jeu taurin très populaire du sud-est de
l'Hérault à Arles en englobant évidemment toute la région camarguaise.
Un raseteur en action
On fixe une cocarde rouge sur le front et des glands blancs sur les cornes
des taureaux dès la fin du XIXe siècle pour pratiquer la « course
libre » ou la « course à la cocarde ».
Pas question ici de maltraiter le taureau qui est une star, au même titre
que les raseteurs. Il est d'ailleurs courant d'entendre un « Carmen »
(extrait de l'opéra de Bizet) lors d'un acte de bravoure d'un homme ou du
taureau.
Ces hommes bondissants, tous amateurs, bravent le taureau afin d'aller
chercher sur ses cornes des attributs (cocarde, gland (pompon blanc) et les
ficelles) à l'aide d'un crochet métallique, en forme de peigne coupant. Ces
attributs ont 2 valeurs:
A noter qu'il s'agit ici de taureaux camarguais[1] (les "Camargue"
ou "raço di biòu"), par opposition aux taureaux espagnols [2]. Le
taureau Camargue est plus petit (entre 300 et 450kg pour les mâles) , plus
nerveux et rapide que son cousin espagnol, et ses cornes sont en forme de lyre.
Pendant le raset le crochet est approché de l'attribut
convoité
Un autre rendez-vous important du calendrier est la Cocarde d'Or (75e
édition en 2006). C'est actuellement le raseteur Sabri Allouani qui domine
cette discipline.
Avant et après la course, se déroulent l'« abrivado » et la
« bandido » : l'arrivée à l'arène des taureaux en provenance des
prés, accompagnés des gardians de la manade et leur retour après la course. Le
but des gardians, chevaux et taureaux est de rester groupés
"emmaillés", le but des gens dans la rue (attrapaïres) est de
détourner les taureaux et défaire leur bel ordre de marche. C'était ainsi
jusqu'aux alentours des années 70. Depuis, quel que soit le prestige dû au rang
des différents taureaux, ils sont conduits en camion ("le char") car
ils sont bien trop précieux : ce sont des stars, leur nom, sur les
affiches, est écrit bien plus grand que ceux des raseteurs invités. Il est à
noter que, une fois la course terminée le taureau regagne ses prés et ses congénères,
physiquement intact.
Une centaine d'arènes proposent ce programme sportif dans les départements
de l'Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse. Un petit millier de
réunions a lieu chaque année, tous niveaux confondus.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tauromachie&action=history
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Course_camarguaise&action=history
http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html