http://www.photonette.net/

 

 

Tauromachie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

Gravure de Goya (1815)

Gravure de Goya (1815)

La tauromachie (du grec tauros, « taureau » et makheia, « combat ») est l’art d’affronter le taureau[1] soit lors de combats, soit lors de jeux sportifs, soit lors de jeux burlesques.

Diverses formes

Elle se pratique sous diverses formes :

Notes et références

  1. ↑ Le mot « taureau » est utilisé ici dans son sens générique et désigne l'« animal bovin », quels que soient son âge, son sexe ou sa taille, c'est-à-dire un taureau, un taurillon, un veau, un boeuf, une vache, une vachette ou une génisse.

 

Course camarguaise

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

Les attributs : la cocarde le gland et la ficelle

Les attributs : la cocarde le gland et la ficelle

La Course camarguaise est un jeu taurin très populaire du sud-est de l'Hérault à Arles en englobant évidemment toute la région camarguaise.

Déroulement

 

Un raseteur en action

Un raseteur en action

On fixe une cocarde rouge sur le front et des glands blancs sur les cornes des taureaux dès la fin du XIXe siècle pour pratiquer la « course libre » ou la « course à la cocarde ».

Pas question ici de maltraiter le taureau qui est une star, au même titre que les raseteurs. Il est d'ailleurs courant d'entendre un « Carmen » (extrait de l'opéra de Bizet) lors d'un acte de bravoure d'un homme ou du taureau.

Ces hommes bondissants, tous amateurs, bravent le taureau afin d'aller chercher sur ses cornes des attributs (cocarde, gland (pompon blanc) et les ficelles) à l'aide d'un crochet métallique, en forme de peigne coupant. Ces attributs ont 2 valeurs:

A noter qu'il s'agit ici de taureaux camarguais[1] (les "Camargue" ou "raço di biòu"), par opposition aux taureaux espagnols [2]. Le taureau Camargue est plus petit (entre 300 et 450kg pour les mâles) , plus nerveux et rapide que son cousin espagnol, et ses cornes sont en forme de lyre.

Pendant le raset le crochet est approché de l'attribut convoité

Pendant le raset le crochet est approché de l'attribut convoité

Un autre rendez-vous important du calendrier est la Cocarde d'Or (75e édition en 2006). C'est actuellement le raseteur Sabri Allouani qui domine cette discipline.

Avant et après la course, se déroulent l'« abrivado » et la « bandido » : l'arrivée à l'arène des taureaux en provenance des prés, accompagnés des gardians de la manade et leur retour après la course. Le but des gardians, chevaux et taureaux est de rester groupés "emmaillés", le but des gens dans la rue (attrapaïres) est de détourner les taureaux et défaire leur bel ordre de marche. C'était ainsi jusqu'aux alentours des années 70. Depuis, quel que soit le prestige dû au rang des différents taureaux, ils sont conduits en camion ("le char") car ils sont bien trop précieux : ce sont des stars, leur nom, sur les affiches, est écrit bien plus grand que ceux des raseteurs invités. Il est à noter que, une fois la course terminée le taureau regagne ses prés et ses congénères, physiquement intact.

Une centaine d'arènes proposent ce programme sportif dans les départements de l'Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse. Un petit millier de réunions a lieu chaque année, tous niveaux confondus.

 

 

 

Wikipedia

 

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tauromachie&action=history

 

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Course_camarguaise&action=history

 

http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html