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Bovinae
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Bovinés |
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Buffle nain (Syncerus caffer nanus) |
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Classification
classique |
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Règne |
Animalia |
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Embranchement |
Chordata |
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Sous-embr. |
Vertebrata |
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Classe |
Mammalia |
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Sous-classe |
Theria |
|
Infra-classe |
Eutheria |
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Ordre |
Artiodactyla |
|
Famille |
Bovidae |
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Sous-famille |
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Bovinae |
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Taxons
de rang inférieur |
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genre :
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Les bovinés (Bovinae) constituent une sous-famille des bovidés,
mammifères ruminants, qui comprend plusieurs espèces importantes d'animaux d'élevage,
en particulier le bœuf, le buffle, le zébu et le yack. (Ne pas confondre, donc,
« bovinés » avec « bovidés », la première étant une
sous-catégorie de la seconde. Les bovidés regroupent plus largement les caprins,
ovins, antilopes).
Dans l'usage courant, on utilise parfois le terme de « bovins »
pour désigner les bovinés. Toutefois, « bovins » peut aussi être
utilisé de manière restrictive pour ne désigner que les bœufs (Bos taurus),
hors buffles, yacks, etc.
Les bovins seraient tous issus d'un ancêtre commun, l'aurochs (Bos
primigenius), espèce disparue vers le XVIIe siècle.
Caractéristiques communes :
- Ce sont des ruminants
dont l'estomac comprend quatre poches : la panse, le bonnet, le
feuillet, la caillette.
- Ils sont dotés de cornes
frontales (sauf mutation génétique comme chez la race Angus).
- Les races domestiquées
ont un comportement pacifique.
Les bovins ont joué un rôle important dans la mythologie égyptienne,
notamment le dieu Apis et la déesse Hathor.
La sous-famille Bovinae a été créée par John Edward Gray (1800-1875).
Liste des genres
- Bison Hamilton Smith, 1827.
- Bos Linnaeus, 1758.
- Boselaphus Blainville, 1816.
- Bubalus Hamilton Smith, 1827.
- Syncerus Hodgson, 1847.
- Taurotragus Wagner, 1855.
- Tetracerus Leach,
1825.
- Tragelaphus
Blainville, 1816.
Principales espèces
Espèces domestiquées
- la vache, le veau, le bœuf,
le taureau (Bos taurus)
- le zébu (Bos indicus)
- le buffle d'Asie (Bubalus
bubalus)
- le yack (Bos
grunniens)
- le gayal (Bos
frontalis)
- le banteng (Bos
javanicus)
Autres espèces
- le gaur (Bos gaurus)
- le kouprey (Bos
sauveli')
- le bison américain (Bison
bison)
- le bison européen (Bison
bonasus)
- le nilgaut, ou antilope nilgaut
(Boselaphus tragocamelus)
- le bongo (Tragelaphus
eurycerus)
- le buffle d'Afrique (Syncerus
caffer)
- l'éland (Taurotragus
oryx)
Espèce éteinte
- l'aurochs (Bos
primigenius)
Importance économique
Les bovins sont présents sous toutes les latitudes. Leur population mondiale
s'élève à 1,5 milliard de têtes (dont 1,4 milliard de taurins et 150 millions
de zébus). Ils sont élevés pour le travail qu'ils fournissent, aspect encore
important dans les pays sous-développés, pour le lait, qui est une source de
matière grasse importante (le beurre) et pour la viande (sauf en Inde). On
utilise aussi leur peau (cuir), leur corne, ainsi que la bouse qui constitue un
combustible utilisé dans certains pays, et un fertilisant.
Alimentation
L'alimentation des bovins est basée sur le système PDI (protéines
directement digestibles dans l'intestin grêle).
Chaque animal, suivant son âge et son poids, vaut une certaine valeur en UGB
(unité gros bétail). Par exemple une vache allaitante et son veau = 1 UGB.
La vache a un système digestif spécial composé du rumen, du réseau, du
feuillet puis de la caillette. Cette dernière est l'equivalent de notre
estomac. Les autres estomacs servent aux fermentations bacteriennes et, nourrir
une vache revient donc aussi et surtout à nourrir des bactéries.
Ces bactéries digèrent les protéines et les minéraux de la nourriture des
bovins. Il faut donc adapter la ration aux besoins de la vache et des
bactéries.
Chaque aliment a deux valeurs : PDIN + PDIE
PDIN = PDIA + PDIMN
PDIE = PDIA + PDIME
Le PDIA est le PDI de l'azote de la nourriture. Les PDIM sont les protéines
d'origine microbienne soit provenant de la digestion des bactéries par la vache
(PDIMN) soit provenant de l'utilisation de l'energie synthétisée par les
bactéries.
Grâce à ces bactéries, la vache peut ainsi digérer la cellulose ; chose que
les humains ne peuvent faire.
La vache a aussi un rumen d'un certain volume et quand il est plein, la
vache doit ruminer pour fragmenter la nourriture et pouvoir la faire passer
dans les autres poches de son système digestif. Chaque fourrage a donc une
valeur d'encombrement.
Le calcul de rations doit donc tenir compte de la nourriture disponible, des
besoins en energie de la vache et de la place dont elle dispose.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bovinae&action=history
http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html
- Bison Hamilton Smith, 1827.
- Bos Linnaeus, 1758.
- Boselaphus Blainville, 1816.
- Bubalus Hamilton Smith, 1827.
- Syncerus Hodgson, 1847.
- Taurotragus Wagner, 1855.
- Tetracerus Leach,
1825.
- Tragelaphus
Blainville, 1816.
Principales espèces
Espèces domestiquées
- la vache, le veau, le bœuf,
le taureau (Bos taurus)
- le zébu (Bos indicus)
- le buffle d'Asie (Bubalus
bubalus)
- le yack (Bos
grunniens)
- le gayal (Bos
frontalis)
- le banteng (Bos
javanicus)
Autres espèces
- le gaur (Bos gaurus)
- le kouprey (Bos
sauveli')
- le bison américain (Bison
bison)
- le bison européen (Bison
bonasus)
- le nilgaut, ou antilope nilgaut
(Boselaphus tragocamelus)
- le bongo (Tragelaphus
eurycerus)
- le buffle d'Afrique (Syncerus
caffer)
- l'éland (Taurotragus
oryx)
Espèce éteinte
- l'aurochs (Bos
primigenius)
Importance économique
Les bovins sont présents sous toutes les latitudes. Leur population mondiale
s'élève à 1,5 milliard de têtes (dont 1,4 milliard de taurins et 150 millions
de zébus). Ils sont élevés pour le travail qu'ils fournissent, aspect encore
important dans les pays sous-développés, pour le lait, qui est une source de
matière grasse importante (le beurre) et pour la viande (sauf en Inde). On
utilise aussi leur peau (cuir), leur corne, ainsi que la bouse qui constitue un
combustible utilisé dans certains pays, et un fertilisant.
Alimentation
L'alimentation des bovins est basée sur le système PDI (protéines
directement digestibles dans l'intestin grêle).
Chaque animal, suivant son âge et son poids, vaut une certaine valeur en UGB
(unité gros bétail). Par exemple une vache allaitante et son veau = 1 UGB.
La vache a un système digestif spécial composé du rumen, du réseau, du
feuillet puis de la caillette. Cette dernière est l'equivalent de notre
estomac. Les autres estomacs servent aux fermentations bacteriennes et, nourrir
une vache revient donc aussi et surtout à nourrir des bactéries.
Ces bactéries digèrent les protéines et les minéraux de la nourriture des
bovins. Il faut donc adapter la ration aux besoins de la vache et des
bactéries.
Chaque aliment a deux valeurs : PDIN + PDIE
PDIN = PDIA + PDIMN
PDIE = PDIA + PDIME
Le PDIA est le PDI de l'azote de la nourriture. Les PDIM sont les protéines
d'origine microbienne soit provenant de la digestion des bactéries par la vache
(PDIMN) soit provenant de l'utilisation de l'energie synthétisée par les
bactéries.
Grâce à ces bactéries, la vache peut ainsi digérer la cellulose ; chose que
les humains ne peuvent faire.
La vache a aussi un rumen d'un certain volume et quand il est plein, la
vache doit ruminer pour fragmenter la nourriture et pouvoir la faire passer
dans les autres poches de son système digestif. Chaque fourrage a donc une
valeur d'encombrement.
Le calcul de rations doit donc tenir compte de la nourriture disponible, des
besoins en energie de la vache et de la place dont elle dispose.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bovinae&action=history
http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html