Le comportement des chats domestiques peut apparaître comme capricieux, et
comme chez tous les animaux, chaque individu a un comportement et un caractère
qui lui est propre. C’est un animal rituel qui apprécie bien les situations
récurrentes (heures fixes pour les repas par exemple). Le chat a en général
tendance à affirmer son indépendance vis-à-vis des autres occupants d’un lieu,
car c’est un animal avant tout territorial. Un chat n’aime pas changer
d’environnement, un déménagement est donc souvent une expérience traumatisante.
Chatte après une séance de brossage
En fonction de leurs morphologies respectives, tous les chats ne nécessitent
pas le même type d’entretien.
Les chats à poils longs sont ceux qui demandent le plus de soins. Lors de
leur toilette, ils avalent de nombreux poils morts qui s’accumulent dans l’estomac,
formant des boules de poils, appelées trichobézoards. Cela perturbe leur
transit intestinal et ils sont obligés de les régurgiter afin d’éviter une
occlusion intestinale. Pour éviter cela, il est nécessaire de procéder à un
démêlage quotidien de leur fourrure à l’aide de brosses ou de peignes, ce qui
permettra également d’éviter la formation de nœuds dans le pelage, douloureux
pour l’animal. À l’occasion, il faut également éclaircir le poil en les coupant
à certains endroits (comme derrière les pattes et autour de la zone anale) pour
éviter qu’ils n’accrochent la saleté. Parmi les nombreuses races de chats à
poils longs, certaines comme les persans sont encore plus demandeuses en terme
d’entretien. En effet, à cause de leur museau aplati, ils sont souvent l’objet
d’écoulements nasaux ou oculaires qui salissent leurs poils. Il faut donc leur
nettoyer le museau et les yeux de manière quotidienne avec une solution
spéciale.
Les chats à poils courts n’ont besoin que d’un brossage hebdomadaire pour
éliminer les poils morts. Certains éleveurs utilisent également en massage un
gant de soie ou une peau de chamois pour lustrer le pelage de leurs animaux et
leur donner ainsi plus de brillant.
Les chats sans poils, comme les sphynx, ont besoin d’une attention toute
particulière. En effet, leur peau produit comme tous les autres chats un
liquide gras : le sébum. Or, contrairement aux autres, ce sébum n’est
arrêté par aucun poil. C’est pourquoi les sphynx se salissent très vite, car la
poussière se colle littéralement à leur peau. Ce sont donc les seuls chats à
devoir prendre des bains régulièrement, en général un à deux par semaine.
En général, les autres chats n’ont pas besoin de bains réguliers. En effet,
les chats sont des animaux extrêmement propres, qui consacrent une grande
partie de leur temps à se toiletter en se léchant sur l’ensemble du corps. Leur
langue râpeuse leurs permettent d’enlever la plupart de leurs poils morts et de
lisser leurs fourrures. La salive qu’ils produisent est quant à elle un
puissant agent anti-bactérien. De plus, ils redoutent souvent l’eau. Cependant,
si un bain s’avère nécessaire, il convient d’utiliser un shampooing adapté aux
animaux, en évitant soigneusement les yeux, le nez et les oreilles. Il faudra
veiller à bien rincer l’animal, afin qu’il n’avale pas un reste de produit en
faisant sa toilette par la suite. Pour le séchage, enveloppez-le dans une
grande serviette-éponge et sortez de la salle de bain pour qu’il ne se sente
plus en danger. Gardez-le un moment contre vous le temps qu’il se calme, puis
frottez-le doucement en tâchant de n’oublier aucun endroit (entre les
coussinets des pattes, par exemple…).
Chat qui bâille, découvrant ses canines
Les chats sont essentiellement carnivores et ne renieront jamais leur
prédation naturelle. En effet, le chat a besoin de taurine, un acide aminé
qu’il synthétise en quantité insuffisante et qu’il peut trouver dans la viande.
La carence en taurine entraîne chez les chats des troubles oculaires,
cardiaques, des déficits immunitaires et des problèmes de reproduction chez les
femelles.
À cause de cette particularité, le régime alimentaire d’un chat est très
différent du nôtre et reste difficile à reconstituer parfaitement à l’aide
d’une alimentation ménagère. L’alimentation vendue dans le commerce est donc la
meilleure façon d’assurer un apport optimal en taurine, vitamines et oligo-éléments.
Une alimentation basée à 100 % sur les croquettes est possible. Elles ont en
outre une action détartrante qui contribue à préserver la santé bucco-dentaire
de l’animal. Les aliments pour animaux vendus dans le commerce font l’objet de
contrôle de qualité, toutefois certains préfèrent opter pour des aliments
recommandés et vendus chez les vétérinaires ou dans les animaleries, réputées
de qualité supérieure. On trouve désormais des aliments adaptés à l’âge
(chaton, chat adulte, chat âgé), la condition physique (chat d’intérieur ou
d’extérieur, castré ou non), et la race du chat.
Une alimentation entièrement végétarienne est aussi possible, dans la mesure
où la nourriture a été formulée spécialement pour les chats (incluant taurine,
acide linoléique, acide arachidonique, vitamine A). De telles croquettes sont
facilement disponibles par correspondance.
Il est possible d’offrir occasionnellement aux chats d’autres types
d’aliments, au maximum deux à trois fois par semaine, au risque de les voir se
désintéresser de leur nourriture, préférant quémander auprès du maître.
Pour la boisson, il convient de laisser en permanence à disposition du chat
un bol d’eau fraîche et propre, surtout si son alimentation est à base
d’éléments secs comme les croquettes. L’odeur du chlore de l’eau du robinet
peut toutefois rebuter l’animal : il faudra donc la laisser décanter. Les
chats préfèrent lorsque leur bol d’eau se trouve éloigné de leur nourriture.
Les chats apprécient généralement le lait, mais la plupart des vétérinaires le
déconseillent car certains individus présentent une intolérance au lactose,
surtout les chatons. Les boissons sucrées ou alcoolisées sont à exclure
absolument.
Les chats, dans la nature, choisissent un coin de terre meuble pour y faire
leurs besoins naturels. Ils les recouvrent ensuite de terre, en grattant cette
dernière avec leurs pattes avant. Cette technique leur permettait à l’état
sauvage de ne pas faire repérer leurs odeurs par les prédateurs. Elle est donc
quasiment instinctive, et est inculquée très tôt par la mère aux chatons. Si
l’animal est sédentaire, il ne change que rarement d’endroit, à moins que
celui-ci soit saturé.
Les chats « d’intérieur » font leurs besoins dans une litière. Un
bac plastique, garni d’un fond de papier journal et d’une fine couche de litière
suffira à leur bonheur. Il convient néanmoins de l’entretenir régulièrement,
sous peine de voir l’animal choisir un autre endroit plus propre à ses yeux
pour y déféquer. Les chatons apprennent spontanément à aller faire leur besoins
dans une litière en suivant tout simplement l’exemple de leur mère, dès l’âge
de 1 mois. Cependant, il est nécessaire d’attendre l’âge de trois mois pour
qu’ils soient totalement éduqués à ce sujet et sociabilisés. C’est pour cela
qu’il est déconseillé d’adopter un chaton avant que ce délai ne soit écoulé.
Dans le cas d’un chaton qui n’aurait pas reçu cette "éducation", il
est possible de la lui apprendre. En lui faisant gratter le sable de sa
litière, il se rappellera qu’il doit faire ses besoins à cet endroit.
Les chats adorent l’odeur de l’eau de Javel ainsi que celle de l’huile
d’olive : en mettre quelques gouttes dans le fond de la litière peut aider
à les y attirer. Pour les mêmes raisons, il faut éviter de nettoyer les bêtises
du chat avec de l’eau de javel, car il risque de recommencer au même endroit.
Le vinaigre, ou un produit désinfectant à base d’agrumes (odeurs répulsives)
sera donc plus adapté.
Avec le vieillissement de l’animal, le volume d’urine croît, il est donc
important d’en tenir compte dans la composition et le renouvellement de ladite
litière.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Chat&action=history
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